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Comment naissent les chansons...

Chaque chanson a une histoire. Chacune d'entre elles vient de manière différente, mais toutes répondent à un besoin intime d’écrire ce qu’il y a à l’intérieur de nous et d’exprimer, plus ou moins entre les lignes, la foi en Dieu qui nous habite. On nous demande souvent si nous écrivons d'abord le texte ou si c'est la musique qui vient en premier. La réponse? Il n'y en a pas.

Parfois c'est le texte, parfois la musique et parfois les deux. Il est arrivé que nous ayons une musique ou une mélodie à l’esprit depuis des années et, tout à coup, le texte qui lui correspond arrive et tout fonctionne... Ici, vous découvrirez ce qui se cache derrière certaines chansons. Bonne visite!

Des cendres et de l'or

  • Plus grand que nous

    C’était pendant l’été, lors d’un camp d’enfants dans les montagnes Suisses. J’avais douze ans.  et, un après-midi, j’ai quitté le groupe pour monter encore plus haut sur un sommet. Je réfléchissais à tout ce que j’entendais sur Dieu et sur l’amour inconditionnel qu’il portait à chacun de nous. J’étais bouleversée. Assoiffée, j’ai mis mes mains en coupe pour boire l’eau d’un torrent. C’était comme boire l’amour divin et le laisser m’envahir complètement. Je n’ai jamais oublié ces moments…

    40 ans plus tard, terrassée par un burnout, j’ai été doucement, infiniment tendrement ramenée à cet épisode.

    Croire en quelqu’un au-dessus de nous. Espérer car Il est là, près de nous. Aimer pour lui rendre gloire: c’est tout.

     Je dédie cette chanson à Jean-Claude et Heidi Chabloz, qui dirigeaient ce camp d’enfants.

  • Pour un ami

    L'histoire de cette chanson. Bientôt...

  • T'es rien Terrien

    L'histoire de cette chanson. Bientôt...

  • Bout d'chemin

    L'histoire de cette chanson. Bientôt...

Gloire

  • Sa bannière

    L'histoire de cette chanson. Bientôt...

  • Signes

    L'histoire de cette chanson. Bientôt...

  • Ta main bienfaisante

    L'histoire de cette chanson. Bientôt...

  • Gloire

    L'histoire de cette chanson. Bientôt...

Drôle de monde

  • Valério

    Il était venu nous voir après un concert pour nous dire combien nos chansons l’avaient touché. Et depuis ce jour, il n’avait jamais cessé de nous encourager, de vive voix ou par e-mail. Valerio était un miraculé: son parcours difficile l’avait emmené dans l’enfer des dépendances aux drogues, mais Dieu l’avait littéralement sauvé, physiquement, émotionnellement, spirituellement. Avec ses mots, simples et vrais, Valerio racontait que Dieu avait changé sa vie et les gens étaient bouleversés par ce témoignage. Lui rendre hommage en chanson était une évidence... Va, Valerio, va...

  • Spams

    Tout commence par un ras-le-bol géant de tous ces spams qui nous bouffent des heures passées à trier et à supprimer et surtout d'un gag que j'ai fait à Christine et qui deviendra le début de la chanson (J'aimerais savoir qui leur a dit...). Par la suite, j'ai juste développé le sujet avec les thèmes habituels de ces courriels non désirés... Ceci dit, je me rends compte quand je prends cette chanson en public, que tout le monde ne comprend pas le deuxième degré...

  • Fait pas beau d'v'nir vieux

    "Fait pas beau d'v'nir vieux": Aahh, cette phrase, combien de fois l'ai-je entendue dans la bouche de ma maman, et bizarrement de plus en plus dans celle de nos amis, puis dans les nôtres... A force de l'entendre et de la répéter, je me suis dit que ce serait un super sujet de chanson, vu que nous sommes tous concernés! On m'a demandé si j'avais peur de vieillir et je réponds haut et fort: non, j'ai pas peur de vieillir, j'espère surtout "bien vieillir"!!!

  • Drôle de monde

    Pour "Drôle de monde", c'est une drôle d'histoire... En fait, j'avais cette phrase (avec sa mélodie qui "traînait" dans un coin); "Je vis dans un monde flou où les nuages volent bas, où celui qui est le plus fou n'est pas toujours celui qu'on croit". Et puis un jour, je venais d'acheter de nouveaux plugs-in de sons et j'étais en train de les essayer. J'ai testé mon nouveau son de batterie en faisant un tapis de toms, puis essayé les nouvelles guitares disto; ça a donné ce qui aujourd'hui est la base du morceau. Un bon bout de temps plus tard, j'ai mis les deux choses ensemble (ma petite démo audio et mon texte) et ça collait incroyablement bien! Restait plus qu'à développer l'idée (musique et texte) et voilà, une chanson était née...

     

  • Babouille

    On nous pose régulièrement la question: "Est-ce qu'elle existe vraiment, Babouille"? Oui, elle existe. Voilà presque 20 ans qu'on la connaît et 10 ans qu'on la voit souffrir d'une s... de cancer des os. Son rire pourtant résonne souvent, malgré la souffrance. Sa foi et sa force sont un exemple pour moi. Babouille n'est pas son vrai nom, mais qu'est-ce que ce surnom lui va bien! Courage, notre Babouille! On ne va jamais arrêter de t'aimer et d'être fier de toi...

Big Love

  • Vu d'avion

    Tout a commencé depuis un petit chalet sur les hauteurs d'Yverdon. Nous avions pris une semaine à part pour composer et un soir, alors que la nuit tombait, les lumières de la ville ont commencé à briller dans la vallée... Quelle vue splendide, exactement comme quand vous faites un vol de nuit et que vous arrivez sur une ville, au moment de l'atterissage, superbe! Du coup, mes pensées sont parties dans les nuages et je me suis retrouvé en avion, appréciant la perspective différente que vous donne l'altitude. De là à en faire un parallèle avec nos vies...

  • Tournesol

    Régulièrement, lors de mes voyages, je passe devant un immense champ de tournesols et ce qui me frappe, tôt le matin, c’est leur mine funeste, la tête qui pend lamentablement, la feuille triste, le regard éteint… Par-ci par-là, quelques individus plus grands que les autres émergent, hagards, longues silhouettes dans la brume… Quelques heures plus tard, je repasse au même endroit. Même champ, mêmes tournesols? Vous rigolez! Ce ne sont plus les dépressifs du matin que j’ai devant les yeux: ils sont maintenant fiers comme tout, droits comme des «i», le port altier, la frimousse tournée vers le soleil… C’est tout juste s’ils n’ont pas sorti les RayBan et le pastis! Alors, philosophe, je me dis que nous autres, humains, avons pas mal de points communs avec ces rigolotes girouettes végétales.Quand on tourne nos regards vers la Lumière, on a autrement bonne mine que lorsqu’on a la tête qui tombe sur le nombril et les idées sombres qui vont avec… J’entendais déjà un refrain comme ces ritournelles en canon qu’on chantait quand on était gamin: «Comme un tournesol…»Au final, ça s’est avéré plus facile à imaginer qu’à chanter!

  • Six clics

    Plus qu'un exercice de style, cette chanson vient d'abord d'une remarque que je me fais depuis des années: «ma vie est cyclique»! Tellement de fois j'ai eu l'impression de vivre les mêmes choses, encore et encore. J'avais le début, restait à jongler avec les rimes. Pour ceux qui se posent la question, non, je n'ai pas pris un dictionnaire de rimes et aligné les mots! Certes, j'ai dû y piocher une ou deux fois, mais le gros du travail a été personnel. La musique, j'en avais une petite idée dans la tête, mais je reconnais que ça a été le plus simple à faire et à arranger! En une heure ou deux, c'était fait. Quant au sketch, c'est l'impro du moment, histoire de marquer le coup de notre première «piste cachée»...

  • Si je croyais

    Jeni Varnadeau et l'auteure-compositrice de la version anglaise de cette chanson.Je n'ai fait qu'adapter les paroles qui correspondaient étrangement à ce que je vivais et ressentais au moment où nous choisissions les chansons de l'album «Big Love». Il paraît que la foi déplace les montagnes... Si j'y croyais vraiment?Là est toute la question de la chanson! Hey Jeni, et si on déplaçait les montagnes d'Interlaken à Nashville?! You'd love it!

  • Sad woman

    Chanson écrite par Christine,il y a pas mal d'années déjà. En fait, elle trouvait la chanson trop «triste»et j'ai dû insister beaucoup pour qu'elle accepte de la mettre sur le CD. Cette chanson était le reflet d'une période difficile de sa vie, mais qui n'en a pas eue? J'aime particulièrement ce contraste entre les couplets et les refrains...

  • On cherche tous

    Avec Christine, nous avons eu la chance de voyager dans plusieurs pays, voir différentes cultures et faire des concerts devant des gens tellement différents. Une chose m'a toujours frappé cependant, c'est que quel que soit notre background, notre couleur de peau, chaque être humain a pour principal moteur le besoin d'être aimé. Souvent, nous n'en sommes même pas conscients, mais ce besoin est si puissant en nous qu'il nous pousse sans cesse. Quelqu'un disait que personne ne vient au monde avec la capacité de se sentir aimé! Un enfant a besoin que nous lui "prouvions" notre amour, sans arrêt, et même une fois adulte, les choses continuent... La chanson vient de là, de toute ma réflexion sur cet état de fait que je vis également! Je me rappelle d'une vedette de la chanson française qui disait que s'il faisait ce métier, c'était surtout pour tout l'amour qu'il recevait de la part du public, comme quoi...

  • Ame soeur

    Elle a mis plus de deux ans à sortir, celle-là… C’est à la suite d’une méchante montée d’adrénaline qu’est née la musique. D’un trait. J’vous explique. Des amis nous avaient généreusement prêté leur chalet à la montagne, pour nous donner l’occasion de composer tranquillement, loin des contraintes du quotidien. Alors que l’inspiration bouillonnait et que les idées fusaient en tous sens, il nous fallait un petit café pour accompagner ces moments magiques. Je me précipite à la cuisine, remplis la bouilloire d’eau et la pose sur la plaque électrique avant de retourner me pelotonner sur le canapé, au milieu des papiers et des notes. Au bout de quelques instants, une odeur épouvantable gagne nos narines… Ça brûle! Mais… qu’est-ce qui peut bien brûler?! Re-départ vers la cuisine, au triple galop… Des flammes s’élèvent tout autour de la bouilloire, menaçant les rideaux tout proches… Mais pourquoi elle brûle, cette bouilloire?! Tout simplement parce qu’on ne met pas une bouilloire électrique sur une plaque Vitrocéram… Les pieds du pauvre récipient avaient tout simplement pris feu. Toussant, crachant, on réussit à éviter le pire et François se met en route pour aller acheter… une nouvelle bouilloire. Quant à moi, honteuse, mortifiée, je m’asseois au piano et commence à chanter: “J’ai failli fiche le feu … snif… snif...“. Et toute la chanson est venue. Enfin… la mélodie, les accords, la structure étaient en place. Manquaient QUE les paroles, quoi!

D'un monde à l'autre

  • Vieux pélerin

    Comme quoi, des fois, quand on s'ennuie, il peut se passer de drôles de choses! Je m'explique: un jour, j'étais à une conférence alors que je n'avais pas beaucoup dormi le soir avant (2h...). Le sujet était «pointu», très «intello»…Bref, je décrochais régulièrement, avec une furieuse tendance à la somnolence! Mes pensées vagabondent et là, je repense à une chanson d'un copain artiste (Gaby, pour ceux qui le connaissent):«Vieux pèlerin»qui, à l'origine, est un gospel. De fil en aiguille, je commence à imaginer un groove de basse et ne peux plus attendre la fin de la conférence pour rentrer et enregistrer cette ligne musicale! Quelques temps plus tard,vient le moment de l'enregistrement de l'album, et moi, comme un môme, j'ose à peine demander à Gaby s'il est d'accord de venir faire un duo avec moi. Et, à ma grande joie, il accepte! Il faut dire que je l'avais rencontré à une période de ma vie assez «mouvementée»et ce gars m'avait marqué! A l'époque, j'organisais souvent des fiestas et il est arrivé plusieurs fois que Gaby s'y pointe avec sa guitare; nous terminions la soirée autour de lui, à l'écouter et à chanter ensemble... Je ne faisais pas encore vraiment de musique à l'époque, et cet homme m'a marqué par son talent, sa simplicité etsa capacité à partager et encourager les «petits»autour de lui... Autant dire que d'avoir pu vivre tout ça reste un souvenir inoubliable! Comme quoi, les conférences peuvent avoir du bon, hein?

  • Plein les yeux

    Etrange état de fait que d'être la même personne qu'il y a... 20 ans, par exemple, tout en ayant beaucoup changé. Et pas seulement physiquement! ''Plein les yeux'' est une chanson composée en peu de temps (ce qui n'est pas habituel, en ce qui me concerne), mais qui mijotait depuis plusieurs années. Elle a vu le jour quelque temps après un voyage à Venise, la ville romantique (ce qui pourrait expliquer les refrains en italien, à la fin). Eblouie par l'amour qui n'en finit pas de se tisser entre ''lui'' et moi, bouleversée à l'idée d'avoir risqué de le manquer à tout jamais.

  • Mes mots

    Certains d’entre vous le savent, mon père est mort la veille de Noël, alors que j’avais 6 ans. Ce fut un choc terrible pour nous (j’ai deux frères et une soeur, tous plus âgés) et la vie n'a plus jamais été la même depuis ce jour-là. Comme la musique est mon moyen d’expression, il est normal que j’ai finalement voulu écrire une chanson pour lui. Durant toute mon enfance, j’ai dû vivre avec ce manque, cette terrible réalité de son absence. Ma mère a été et reste pour moi un monument de force et de courage et jusqu’à mon dernier souffle, je ne cesserai de l’admirer pour avoir élevé seule ses quatre enfants. Toujours est-il que jamais je ne saurai si mon père aurait aimé mes chansons, s'il aurait été fier de moi ou je ne sais quoi... C’est le point central de la chanson qui retrace un petit bout de cette histoire. Une petite chanson que je lui chante de temps à autre, espérant qu’il est près de Dieu et que je le reverrai un jour... Il est vrai que je ne prends pas souvent cette chanson en public, peut-être aussi parce que le sujet de la mort est quelque chose qu’on ne peut pas toujours aborder comme ça, même si au bout du compte, c’est ce qui nous attend tous. Tout cela me conforte dans l’idée de l’importance de savoir où l’on va, de construire sa vie pas seulement pour aujourd’hui, et d’aimer ceux qui sont autour de nous, car finalement, c’est tout ce qui restera...

  • I know

    Encore une de mes grandes réflexions psychologiques... Quand vous apprenez à connaître Dieu (Qui peut dire qu'il Le connaît vraiment?), vous vous rendez vite compte que vous ne pouvez pas Le surprendre, ni le choquer! Il sait! Il connaît! Il nous connaît si bien que,forcément, on en arrive à cette conclusion (qui, ma foi, sonne mieux en anglais): Je sais, je sais que Tu sais...

  • Croissant chaud

    Il m'a été donné de travailler plusieurs années aux côtés de Bernard Didot, qui avait dans sa poche quelques textes «vachement bien tournés». Par amitié, Bernard a laissé un de ses poèmes (dédié à son fils) rejoindre la marmite à chansons d'Aslane, et en quelques minutes, «Croissant chaud»est sorti du four. Une chanson à consommer été comme hiver, tant il est vrai que le sourire de ceux qu'on aime est comme «ces petites notes qui font chanter l'éternité».

  • Caprice

    Un après-midi de février, alors qu'on était en plein enregistrement d'une chanson pour l'album d'un ami, nous avons reçu un coup de téléphone nous annonçant le décès subi de Prisca, la fille d'amis proches. Le départ de cette petite merveille de 11 ans a laissé un grand vide, et beaucoup de questions en suspens. ''La vallée traversée'' à laquelle je fais référence est évidemment celle du Psaume 23, le psaume de la Bible probablement le plus connu; ''la colline où la fillette s'envole accompagnée des oiseaux'' fait référence à la montagne sur laquelle Prisca est décédée. Le titre de la chanson "Caprice" est simplement un verlan, pour évoquer pudiquement le prénom de cette petite fille qui a beaucoup compté pour nous...

Tendre les mains

  • Tendre les mains

    Dieu... S'approcher de Dieu... On fait comment? Tellement d'idées préconçues à son sujet, tellement de concepts abstraits... J'ai fermé les yeux, me suis souvenue comment, petite fille, c'était terriblement excitant et effrayant à la fois d'oser me lancer du haut d'un mur dans les bras de mon père, sachant très bien qu'il n'allait pas me laisser m'écraser par terre. Il y a un «point de non-retour»lorsqu'on saute dans le vide. Il paraît que ça s'apparente à la foi. C'est le lâcher prise, c'est déposer les armes, c'est s'abandonner. Et c'est parfois très difficile...

  • Même

    Quand je ne connaissais pas encore Dieu, dans mes moments de «blues», je mettais du Francis Cabrel et je pleurais. C'était ma manière de «sortir»ma peine. Le fait est qu'avec cette réalité de Dieu dans ma vie, j'ai découvert un drôle de contraste: on peut être triste, découragé, mais avoir quand même l'espoir que Quelqu'un est avec nous et qu'Il nous aidera à traverser les situations, quelles qu'elles soient. Et voilà d'où est née la chanson qui m'a permis de «remplacer»Francis. Il y a cette parole dans la Bible qui dit «Dieu essuiera toutes larmes de leurs yeux»; voilà pour moi une démonstration de la tendresse de Dieu à mon égard, et voilà aussi pourquoi je peux vivre avec cette paix en moi!

  • Bénédiction

    Au départ, ce morceau devait seulement être un instrumental;il est d'ailleurs construit et arrangé de cette manière. Il se trouve que, à chaque fois que je travaillais dessus, «j'entendais»ou ressentais plutôt, des paroles, et des paroles de bénédictions... Bénir, c'est «souhaiter»du bien, et en plus,quand on le fait au nom de Dieu, il y a quelque chose de particulier qui se passe! Dans la Bible, plusieurs fois, les gens sont encouragés à «bénir»plus qu’àmaudire, et dans notre monde,où la violence semble être le mode d'expression privilégié des hommes et des religions, ce discours me touche particulièrement, car il est complétement à contre-sens! De plus, Dieu promet de bénir si on le lui demande, et pour moi, c'était comme un «cadeau»de pouvoir se dire qu'au moment où les personnes entendent la chanson qui demande la bénédiction sur eux, ils la reçoivent... Toujours est-il que ce chant est devenu très utilisé dans les mariages (je deviens un spécialiste des chansons à mariages et enterrements...) et qu'il est même employé dans plusieurs églises très différentes, ce qui n'est pas pour me déplaire.;-)